Gite rural Montpellier

Ces pages sont destinées à vous présenter des moments forts, des événements sortant de l’ordinaire, des histoires méconnues attachées aux lieux de la région, des fêtes étranges, des festivals attachants par leur originalité.

En bref, l’actualité foisonnante et souvent décalée de notre beau pays d’Oc.

 

La première cigale chante dans la pinède du gîte
Le 14-06-2007
  Avec une régularité de métronome, la première cigale fait entendre son chant dans la pinède du gîte le 14 juin.

Très vite rejointe par des dizaines d’autres, elles charmeront votre séjour jusqu’à la mi-août. Extrêmement farouches, elle se taisent dès qu’on les approche et leur mimétisme avec les branches sur lesquelles elles se posent les rend très difficile à apercevoir.

Malgré leur taille et leur aspect lourdaud elles sont d’une extraordinaire légèreté, et si par un hasard extraordinaire l’une d’elle se posait sur votre bras vous ne la sentiriez pas plus qu’un moustique.

Sa tête est de couleur bleu gris. Ses deux petits yeux noirs à facettes sont nettement séparés. Ses pattes sont poilues et grâce à ces poils, elles collent aux branches. Ses quatre ailes sont longues, brunes transparentes en forme de losange et avec les veines très visibles. Son corps est de couleur brune.

Elle se nourrit de sève. Vivant au moins quatre années sous terre, la larve se transforme en cigale la dernière année de sa vie pour se reproduire durant seulement un mois et demi. Dès que la température est suffisamment élevée (environ 22°C), le mâle chante et stridule toute la journée avec ses cymbales pour séduire ces dames.

À partir de la mi-mai, dès que la température atteint environ 17° C, les larves sortent, généralement le soir, à la faveur d'une petite pluie qui ramollit la terre. Les femelles pondent environ 800 œufs chacune, dans de petites fentes qu'elles creusent dans l'écorce des branches à l'aide de l'ovipositeur situé à l'extrémité de leur abdomen, seul dégât causé par la cigale dont les œufs éclosent au bout d'environ quatre semaines.

Les larves se laissent alors tomber sur le sol qu'elles creusent de leurs pattes avant fouisseuses. Un mécanisme original de gouttières abdominales leur permet même d'utiliser leur urine pour ramollir la terre.


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les “Pailhasses”
Le 21-02-2007
  L'histoire remonte en 1346, où il était permis aux habitants de Cournonterral d'aller couper du chêne vert dans les forêts communales et seigneuriales attenantes à celles d'Aumelas. Les habitants d'Aumelas, considérant le chêne vert comme leur seule ressource de revenus, entretenaient une haine sourde dans leur cœur et c'est ainsi qu'un jour où les habitants de Cournonterral avaient décidé de couper du bois, les "Aumelassiens" les accueillirent à coups de fronde et de flèches. Il y eu plusieurs blessés. Les consuls et le Seigneur furent informés et ordonnèrent le Bayle "Pailhas" de faire cesser cette rivalité.

On habilla une centaine de gardes en épouvantail et la troupe se dirigea vers les bois. Lorsqu'elle aperçut l'ennemi en train de dévaster la forêt, elle s'éparpilla et fonça en créant une panique chez les gens d'Aumelas qui furent cernés et roués de coups et qui jurèrent de respecter à l'avenir, les gens et les biens de Cournonterral. De retour à Cournonterral, le Seigneur Guillaume de Cournon les félicita et leur offrit des barriques de vin. L'orgie fut telle que les gardes ivres morts éventrèrent les barriques se roulant et s'aspergeant de vin répandu à terre.

Depuis ce jour, il fut décidé de commémorer le nom de « Pailhas » par une manifestation publique le mercredi des Cendres, sous forme de jeu Les Pailhasses représentent les Cournonterralais, les Blancs les habitants d'Aumelas.

Le jeu consiste en une chasse aux Blancs par les Pailhasses. Les Pailhasses représentent les gens de COURNONTERRAL et les Blancs, ceux d'AUMELAS. Il n'y a pas de règles proprement dites, mais il y a quelques principes qui ont été transmis par "LES ANCIENS" de générations en générations. Le Pailhasse doit salir le Blanc en lui lançant des "peilles" (sorte de serpillières). Le Blanc se colore ainsi progressivement de lie. Ce n'est qu'après une poursuite ardente que le Blanc est roulé dans la lie ou béni dans la comporte. toute personne dans la rue fait partie du jeu et est susceptible d'être salie.

Le Pailhasse ne doit pas chercher d'entrée à plonger le Blanc dans la comporte, sinon le jeu est terminer pour lui. Il doit user et jouer de ses "peilles", et écouter le tambour qui annonce la présence de Blancs. Il doit rester masquer de son "RABAS".

Les Blancs doivent créer le rythme du jeu en provoquant le Pailhasse de leur cri: "SARE" (serres-toi), il ne doivent pas avoir peur de courir et de traverser la place en affrontant les Pailhasses en nombre restreint. Les Blancs ne doivent pas aller se perdre dans les vignes et doivent rester vigilants dans les "coins à boire", ce n'est pas forcément en terrain neutre pour eux. Choisir de s'habiller Pailhasse ou Blanc, pour cela, il n'y a pas de recette. Ce sont des personnages qui ont des rôles et un état d'être différent. A chacun de se sentir la peau qui lui colle le mieux.


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